Les grands principes que j'avais avant d'être parent... et la réalité.
Il fut un temps où, jeune et naïve que vous étiez, vous aviez de grandes idées sur la parentalité. Jamais ô grand jamais, vous n’auriez de jouets en plastique, de tétines ou ne partageriez les toilettes avec vos enfants. Maintenant que vous êtes l’heureuse, fatiguée ou épanouie (rayez la mention inutile) mère d’un ou plusieurs enfants, vous avez révisé votre copie. Après tout, seuls les imbéciles ne changent pas d’avis. Passage en revue des principes qu’on a laissé tomber avec la maternité et petite séance de déculpabilisation pour celles qui en ont besoin.
Le portage, très peu pour moi
“Ma copine Margaux ne lâche pas son gosse, elle le porte tout le temps. À croire que cet enfant ne sait pas marcher tellement sa mère le porte. Bon en même temps, son fils n’a que 6 mois.”
Et puis votre enfant est arrivé. L'odeur de son cou est la plus divine au monde. Ne parlons pas de la chaleur de son petit corps contre le vôtre. Vous savez de quoi je parle. D’un point de vue pragmatique, le besoin de retrouver un peu de liberté, vos mains ou de survivre aux fièvres, aux poussées dentaires, au RGO ou aux pics de croissance vous ont fait découvrir le portage.
Finalement, votre copine Margaux est un génie.
Du bio, du frais et de saison dans son assiette
“L’industrie agro-alimentaire peut aller se rhabiller. Mon enfant ne dégustera que des plats faits maisons et de saison.”
Bon, ça c’était avant de réaliser que la vie ordinaire est remplie d’imprévue. Finalement, il existe de très bonnes compotes et purées bio industrielles qui n’empoisonnent pas votre enfant et vous facilitent la vie.
Pas d’écran avant ses trois ans
“J’ai lu toutes les études sur la nocivité des écrans. Jamais au grand jamais, la prunelle de mes yeux ne regardera la Pat’Patrouille et autres immondices.”
Et puis un jour, tout s’est mal passé de A à Z. L’enfant a été difficile et rien ne l’a calmé. Vous rêviez de 5 minutes juste pour vous, histoire de souffler. La télécommande de la TV vous faisait les yeux doux. Votre tablette chantait telle une sirène. Vous avez craqué. Il a regardé 10 minutes de dessin animé. Et votre enfant va s’en remettre.
Le plein d’activités manuelles
“Tu sais, avoir un petit enfant, c’est l’occasion de redécouvrir ma fibre artistique. D'ailleurs, mes tableaux Pinterest débordent d'activités à faire en famille. J’ai tellement hâte ! ”
La vérité s’avère un poil différente. Le soir, après votre rythme boulot/métro/crèche ou nounou, l’enfant est en mode tyran et vous êtes épuisée. Et le week-end ? Le week-end, vous n’avez pas non plus envie de vous plonger dans des activités DIY, et c’est parfaitement OK.
Le maternage proximal ? C’est pour les hippies
“J’aurai un équilibre parfait entre ma vie de couple, de parents et sociale. Mon bébé dormira dans sa chambre et moi dans la mienne. Chacun sa place. Tant pis s’il pleure !”
À nouveau, votre instinct de mère s’est allié à votre cerveau reptilien, celui responsable de la survie. Les deux ont décrété que dormir avec bébé en cododo, c’était très bien pour éviter de se lever 5 fois par nuit.
Jamais de jouets en plastique
“Que du beaux et du design chez moi, c’est mon mantra !”
Et puis les cadeaux de naissance sont passés par là. Tata Odette et sa fibre non-écologique n’ont pas suivi votre liste. Vous vous retrouvez avec cette mocheté en plastoc qui fait partie des jouets préférés de votre enfant. Allez, dans quelques mois, votre bébé ce sera lassé et vous pourrez retrouver vos jouets design.
La tétine, c’est naze
“Les tétines, c’est moche et ça ne sert à rien”
Quand on vous a expliqué à la maternité que certains bébés pleurent car leur besoin de succion n’est pas comblé, vous avez envoyé fissa votre partenaire dévaliser le rayon tétine de la pharmacie du coin.
À votre tour de nous raconter sur Instagram les grands principes que vous pensiez tenir en devenant parents !
L’équipe Studio Romeo